Les unes après les autres, les libraires indépendants jettent l’éponge. C’est pour cela qu’une petite ville comme la nôtre peut s’enorgueillir d’avoir su préserver sa petite librairie, doublée d’un magasin de cadeaux.
Or le 23 septembre dernier, les Nogaroliens ont assisté, horrifiés, à l’incendie qui a ravagé ce petit temple de la culture et du bon goût. Un banal court-circuit, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les flammes ont dévoré l’ensemble du magasin.
Marie Pérez, la propriétaire des lieux n’a pas baissé les bras, soutenue par son entourage. Son assureur, monsieur Patrick Franck, des AGF, a tout mis en œuvre pour que expertises et indemnisations se fassent au plus vite. Ses amis, des volontaires, tout ce que Nogaro a pu compter comme bonnes volontés, ont unis leurs efforts pour déblayer les décombres et tenter de sauver ce qui pouvait encore l’être.
Ainsi, dès le 27 novembre, juste pour les fêtes de fin d’année, la librairie pouvait ouvrir ses portes, pour notre plus grande joie à tous.
Après une deuxième tranche de travaux, la partie des Délices de Nogaro consacrée au thé, cadeaux, sels de bains et objets de décoration, a enfin été restituée au public le 26 mars dernier. Marie Pérez a retrouvé ses fournisseurs habituels et a profité des travaux de réfection pour nous offrir un espace plus vaste, plus aéré, plus lumineux pour nos déambulations marchandes.
Il s’agit là de l’épilogue heureux d’une de ces tragédies ordinaires qui aurait pu coûter à Nogaro sa librairie et le sourire radieux de Marie.