Professionnels et amateurs en attestent : cette année, les vides-greniers connaissent un engouement inégalé.
Alors que l’été semble avoir définitivement renoncé à faire bouillir le bitume de nos contrées, l’ambiance reste très chaude dans les rues de Nogaro.
Le vide-grenier de Nogaro est comme une immense foire populaire où les professionnels côtoient les petits stands de bric et de broc des particuliers, le tout à portée des sandwicheries ambulantes.
Les fêtes de Nogaro drainent toujours énormément de monde, et pas seulement les villageois. Dès potron-minet, le traditionnel vide-grenier du samedi matin a fait un carton plein. Les exposants sont venus nombreux, débordant des emplacements habituels jusqu’aux allées Parisot. Cette offre abondante a rencontré un public fourni qui atteste du succès grandissant de ce mode de vente.
Des animations festives plébiscitées
Quand un petit lapin rencontre Bambi
Dans la soirée, les chars fleuris ont pris la suite des marchands d’un jour. En ouverture du défilé, des géants espagnols ont tournoyé dignement, ce qui n’était pas sans rappeler la tradition des Gilles du Nord de la France. La parade sympathique s’est déroulée au rythme des chars des enfants, lesquels étaient suivi par les équipages hétéroclites et joyeusement loufoques des jeunes du canton, ivres de musique et d’esprit de la fête.
La tradition taurine avant tout
Alors que la fête de la nuit avait à peine reflué vers les bras de Morphée, les aficionados ont pu se régaler du spectacle rondement mené de l’Abrivado, rue Nationale. Cette exhibition essentiellement tauromachique consiste à lâcher des taureaux dans les rues de la ville, sévèrement encadrés par des équipages de cavaliers. À l’origine de cette tradition, il y a la nécessaire transhumance des troupeaux de taureaux camarguais, des pâturages aux arènes. Les gardians encadraient les voyages à travers les villages où les valets de ferme du voisinage tentaient de désagréger le troupeau, ce qui conduisait les gardians à forcer l’allure, à accélérer : abriva!
Les gardians de la Ganadéria de la Grande Soussotte déboulent place Jeanne d’Arc en formation serrée.
À la fin des courses, les gardians faisaient le chemin inverse vers les manades, en galopant avec les taureaux, c’est le bandido.
garder sous contrôle les taureaux, voilà la tâche compliquée des cavaliers de l’Abrivado.
Abrivado et Bandido sont aujourd’hui des spectacles taurins très prisés en ville et c’est la Ganadéria du Grand Soussote qui a régalé les Nogaroliens cette année, en attendant les points culminants des festivités : l’encierro et la course amateur du 14 juillet ainsi que le festival de course landaise du 15 août, dès la semaine prochaine, dans votre journal préféré.
Quand le taureau sent le chemin du retour, il force l’allure et tente de semer ses gardiens : c’est le Bandido.
Malgré l’heure avancée pour les bouts de chou (22h30), personne ne voudrait rater le traditionnel Corso fleuri.
Les fêtes 2007 de Nogaro ont leur t-shirt officiel.
un bien étrange équipage qui tente de rallier la place Jeanne d’Arc… en ramant! On voit vraiment de tout aux fêtes de Nogaro
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