La rentrée des classes est avant tout une rencontre avec de nouveaux enseignants qui vont devoir se mettre à hauteur d’enfant.
Même si la rentrée des classes est officiellement le 4 septembre, dès le jeudi 30 août, les élèves des écoles de Nogaro se pressaient dans leurs nouvelles classes.
Pour certains élèves, l’école doit faire un effort pour devenir le lieu du plaisir d’apprendre et non celui de l’humiliation et de la relégation.
Pour certains, il s’agissait d’un grand bond dans l’inconnu, loin de leur parent, souvent pour la première fois de leur vie, mais par la magie de Danièle Scarravetti, en charge des tout petits, les yeux eurent vite fait de sécher et de s’attacher à explorer ce nouveau et passionnant terrain de jeu que peut être une classe d’école.
Pour d’autres, déjà rodés, mais aussi prisonniers d’une expérience négative de la vie en collectivité, cette rentrée a un mauvais relent de bagne dont heureusement, leur jeune âge ne leur permet d’évaluer à quel point cela risque de durer.
Pour la plupart enfin, la rentrée des classes n’est qu’une simple étape de plus, la joie de retrouver les copains de l’année dernière, de monter d’un niveau, de découvrir les nouveaux et d’explorer une nouvelle classe, voire une nouvelle école.
Inquiétude diffuse
Mais pour beaucoup d’enfants, la rentrée des classes, c’est surtout les grandes retrouvailles avec les copains!
Au niveau national, la rentrée est une grande affaire et pas seulement pour les enfants scolarisés. Depuis 15 jours déjà , les médias battent le rappel sur le prix des fournitures, les hypers ont déployé les têtes de gondoles aguicheuses de produits de marque et les déclarations et rapports se sont multipliés au chevet de cette institution centrale qu’est l’école de la République.
Car l’école en 2007, c’est 12 millions d’élèves, pour un peu moins de 900 000 enseignants, 67 000 écoles, collèges et lycées, publics ou privés. Autant dire que c’est l’affaire de tous.
Cette année, l’école, c’est aussi plus de 11 000 suppressions de postes qu’il faudra bien trouver quelque part, mais de préférence pas dans l’école que fréquente ses propres enfants, plus de sport, une langue étrangère dès le CE1, et des discussions dans fin sur l’excellence ou l’indigence de notre système éducatif.
L’année 2007 commence donc avec les maternelles dans le collimateur, ces petites classes que le monde entier nous envie, mais où se joue souvent bien précocement le destin scolaire de nos enfants.
À suivre…
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