de gauche à droite : Philippe Dudez, Animateur du Pays d’Armagnac, Alain Lasserre, qui porté ce projet auprès du Pays d’Armagnac et Jacqueline Bonneau, Présidente de la Fédération Départementale des Foyers Ruraux du Gers. Tous sont très fiers d’avoir contribué à la sauvegarde du patrimoine oral gascon.
Quand une opération de sauvegarde de la culture occitane gasconne du Pays d’Armagnac se concrétise avec l’édition d’un document rare, pour ne pas dire unique.
À l’origine de l’opération « Au Paà¯s », il y a un projet expérimental du Pays d’Armagnac d’œuvrer à la mise en valeur du patrimoine culturel de notre coin de Gascogne. Financée par les fonds Leader + de l’Europe, et portée par la Fédération Départementale des Foyers Ruraux, l’opération « Au Paà¯s » quadrille les 7 cantons du Pays d’Armagnac et recueille les témoignages des anciens sur les rites calendaires gascons, c’est-à -dire ceux qui rythmaient le passage des saisons dans la population rurale gersoise de la première moitié du XXe siècle.
C’est ainsi que plus de 400 enregistrements audios et 200 vidéos ont été recueillis sur tout le territoire. À ce stock audiovisuel impressionnant, il faut ajouter un fond constitué de près de 650 photographies, diapositives, négatifs, cartes postales anciennes et autres reproductions de plaques de verre. Cet inventaire unique en son genre a été présenté un peu partout sur le Pays d’Armagnac tout cet été à travers une exposition itinérante à Toujouse, Castéra-Verduzan, Éauze et Condom.
Un document exceptionnel
Dans une troisième phase du projet, le meilleur des 200 vidéos (qui représentent tout de même près de 3 ans de travail de recueil) a été sélectionné et numérisé dans un DVD tout en Occitan, présenté samedi 22 septembre à la mairie d’Éauze lors d’une projection publique.
Cette importante œuvre de mémoire rend accessibles à tous la culture et les traditions gasconnes. Les promoteurs du projet n’ont pas encore décidé de la manière dont ce DVD allait pouvoir être diffusé auprès du grand public – un sous-titrage en français serait le bienvenu, pour le plus grand bénéfice des jeunes générations plus francophones – mais cette œuvre de conservation méritait d’être saluée.
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