Ce jeudi 25 janvier, c’est toute la France qui s’est réveillée sous la neige. Si le phénomène n’a rien d’exceptionnel en cette saison, nombre de Gersois ont été surpris par l’abondance de la poudreuse. Jusqu’à  35 cm de neige ont été relevés sur la région de Nogaro, une neige lourde, dense et collante qui a enrobé les fils aériens qui conduisent téléphone et courant dans les foyers.

Au petit matin, les routes étaient pratiquement impraticables et bien des habitants sont partis à  la recherche de leur voiture avec une pelle.

 

L’âge de glace

Si le froid a légèrement desserré son étreinte dans la journée, permettant à  une petite partie de la neige de fondre, il s’est fait encore plus féroce dans la nuit de jeudi à  vendredi, les thermomètres accusant jusqu’à  -9 °C par endroits. La neige fondue s’est donc transformée en une épaisse couche de glace, pouvant atteindre une épaisseur de 3 cm. Cette glace a rendu les routes dangereuses et a converti les trottoirs de la ville en patinoire. De nombreuses chutes et sorties de routes sont à  déplorer.

Cette vague de froid a occasionné des coupures de courant sur le secteur, des difficultés de déplacement et la suspension du ramassage scolaire vendredi. Comme souvent aussi dans la région, des canalisations d’eau, mal isolées, n’ont pas résisté au froid, privant certains habitants du confort d’une douche chaude.

 

Si le froid cède doucement du terrain en cette fin janvier, la neige et la glace ne fondent que très doucement et, combinées aux brouillards givrants, maintiennent la région de Nogaro dans un océan de blancheur froide.

La poudreuse, collante, a recouvert tout le paysage, chaque branche, chaque fil.
La masse de neige est tellement importante que l’on a l’impression qu’il s’agit de neige carbonique, abondamment répandue lors d’un tournage
Il faudra beaucoup de patience aux automobilistes pour dégager leur voiture, transformée en un énorme tumulus blanc.