Après trois ans de bons et loyaux services à  arpenter la région de Nogaro pour vous fournir l’information locale au plus près des préoccupations et besoins des habitants, ma direction a décidé de ne plus payer ses correspondants. Il ne s’agit pas là  d’une décision dictée par une quelconque rationalité économique, mais bien de la volonté affichée de ne même plus rembourser les frais de déplacement des soutiers de l’information afin d’améliorer la rentabilité du titre. Autrement dit, non seulement l’information qui vous est délivrée ne vaut plus depuis longtemps les soirées et les week-end passés sur le terrain, à  recueillir les données, ou les autres heures consacrées à  la rédaction des articles, à  leur correction et au nécessaire travail de retouche des photos qui les accompagnent, mais en plus, nous devrions assumer les frais inhérents à  cette activité, à  savoir nos déplacements.

Dans ces conditions, je ne souhaite plus poursuivre mon travail de correspondante de presse.
Je le regrette pour les nombreuses associations du territoire dont les correspondants sont les incontournables relais. Je le regrette pour toutes ces rencontres passionnantes que m’avait ouvertes ce travail. Je le regrette pour l’idée même d’information, me demandant avec un certain amusement ce que mes anciens lecteurs vont bien pouvoir s’acheter quand ils paieront pour un journal qui n’est plus alimenté par un véritable travail de terrain.

Je continuerai de mettre à  jour les archives ici (il y a un peu moins de 50% des articles que j’ai écrit sur Nogaro qui sont en ligne sur ce site) quand j’en aurai le temps et j’écrirai peut-être quelques chroniques locales directement sur ce site à  l’occasion de mes rencontres et déplacements dans le canton.
La somme des articles publiés ici restera en libre accès.
Mais je refuse de travailler gratuitement et j’espère que vous comprendrez ce choix.