« Silence », « moteur », « action ! »

L’art du travelling latéralL’oreille est irrésistiblement attirée par cette étrange incantation qui évoque les merveilles d’un tournage à  tous les amateurs des salles obscures. Caméra, micro, script, acteurs, ils écument les rues de Nogaro. Mais qui sont ces cinéastes en herbe ?

L’atelier cinéma du lycée

L’équipe en plein tournage.Tout est parti du syndicat d’initiative de Nogaro qui cherche à  monter un petit film promotionnel sur la ville. Tout naturellement, la commande est passée à  l’atelier cinéma du lycée qui réunit les passionnés du septième art sous l’œil vigilant d’Eric Busson.

L’affaire est sérieuse. L’équipe planche sur différentes versions du scénario, le remanie sans cesse. Pour les aspects techniques, ils ont recourt aux conseils avisés de véritables professionnels, comme Désiré Zamo, caméraman professionnel, qui recadre les efforts des apprentis réalisateurs, cadreurs, perchistes.

Le projet prend finalement la forme d’un récit fictionnel.

A la découverte de Nogaro

Désiré Zamo.Le scénario original raconte l’histoire d’un jeune couple qui découvre un spot promotionnel sur Nogaro à  la télévision. Emballés par ce qu’ils y découvrent, ils décident de partir à  la découverte de notre coin de Gascogne. François, le jeune homme disparaît et sa femme, Sylvie, part à  sa recherche en écumant les rues de la ville. Au fil de ses rencontres, elle sera assistée dans sa quête par Bob, un énigmatique Nogarolien juché sur son tricycle. Des caves des Producteurs réunis au circuit, en passant par les arènes, le spectateur suit les péripéties des acteurs et découvre Nogaro.

Une distribution sympathique

Une belle brochette d’acteurs. De gauche à  droite : Jean-François Couralet, Katia Chéreau et Pierre Molinier.Pour incarner les différents personnages de cette fiction, les acteurs de l’atelier théâtre du CLAN ont prêté leur concours et leur bonne humeur au projet. Certains d’entre eux ne sont pas inconnus du public nogarolien, qui les a déjà  apprécié dans différentes productions locales comme le mémorable Wasconia.

Gageons que la rencontre de tous ces talents saura donner une œuvre de qualité qui portera fièrement les attraits de la cité armagnacaise à  la connaissance du plus grand nombre.