Le jury 2008 du Jeune mousquetaire du premier roman s’est réuni le 25 octobre dernier pour présenter sa présélection.
Troisième édition pour le prix littéraire du Jeune mousquetaire du premier roman, avec un nouveau parrain qui officie dans les pas d’Anna Gavalda et d’Orion Scohy, premier gagnant du concours organisé par les lycéens de la cité scolaire D’Artagnan.
28 lycéens se sont donc réunis le 25 octobre dernier autour de Martin Page, afin de présenter la sélection de livres retenus pour le prix 2008.
Il s’agit de 6 premiers romans que les amateurs pourront retrouver à la bibliothèque de Nogaro ou commander à Marie Perez, à la Librairie De page en page :
- Garden Parties, d’Alain Voline aux éditions Lattès
- L’enchanteur et illustrissime gâteau café-café d’Irina Sasson, de Joà«lle Tiano chez Intervista
- Giovanni Pico, de Guillaume de Sardes chez Hermann
- Neva, de Patrick K. Dewdney chez Les Contrebandiers
- Shell, de Benoît Virole chez Hachette Littératures
- Amende honorable, de Julien Capron chez Flammarion
L’un de ces 6 auteurs viendra recevoir son prix en mai prochain à Nogaro.
Un parrain intrigant
Face aux 28 lycéens et lycéennes du jury, l’écrivain Martin Page (lunettes noires) et le professeur Eric Busson (tout à droite)
La trentaine inquiète et lucide, Martin Page, auteur français touche à tout comme en témoigne un CV d’éternel étudiant insatisfait, a obtenu les faveurs de la critique avec ses derniers romans aux titres évocateurs : « Comme je suis devenu stupide » ou « On s’habitue aux fins du monde ». Cet écrivain prometteur, mais pourtant boudé par les prix littéraires déclarait en septembre 2005 au sujet des prix littéraires :
« Si jamais j’avais un prix, je serais heureux sans doute, mais je ferais ce que je fais d’habitude, voir mes amis, lire un livre et écouter un disque de Teddy Wilson. Ce sont des choses extraordinaires. Un prix littéraire ne dit rien de la qualité d’un roman, il faut se garder de croire aux consécrations institutionnelles et aux applaudissements. Cela devient une douce et dangereuse drogue qui nuit à l’indépendance nécessaire à l’écriture. La récompense vient quand un écrivain dont je respecte le travail dit du bien de mon roman. »
Espérons qu’il saura dire grand bien du lauréat du Jeune Mousquetaire 2008.
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